Sila 2010 Littérature et traduction
 
 
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« Toute traduction est une approche »
Une table ronde portant sur le thème « littérature et traduction » a été organisée, dans l'après-midi de ce vendredi, dans le cadre de la 15e édition du Salon international du livre d'Alger(SILA). Les invités de la rencontre ont focalisé leurs interventions sur les difficultés auxquelles font face les traducteurs.

En effet, Mohamed Sari , maître assistant chargé des cours à l'université d'Alger , a déclaré que les écrivains algériens ont écrit en français pour raconter des scènes algériennes. D'ailleurs, ajoute-t-il, ces derniers font eux-même la traduction puisqu'ils pensent en arabe et écrivent en français.
De plus, Mohamed Sari a déclaré que ces auteurs s'investissent beaucoup plus dans le volet biographique. Pour conforter ses dires, l'orateur a cité l'exemple du livre « l'interdite » de Malika Mokedem qu'il a d'ailleurs traduit en Arabe . “ Dans ce livre, l'écrivaine s'investit dans sa biographie. D'ailleurs, le personnage de son livre est un médecin femme, une profession qu'elle a exercée. La même chose pour le lieu du déroulement de l'histoire, à savoir la ville de Béchar dont elle est originaire“.

Dans ce registre, Mohamed Sari a tenu à souligner qu'il existe des difficultés dans la traduction du français à l'arabe, surtout en ce qui concerne l'arabe dialectale. “ Yasmina Khadra, qui est connu de son influence par le roman policier, utilise des mots de la langue française populaire ou nous trouvons des difficultés pour la traduire en arabe “.Toujours dans ce même ordre d'idées , il importe de noter que Mohamed Sari a traduit une quinzaine de livres de la langue française à la langue arabe dont « les hirondelles du Kaboul » et « les Sirènes de Bagdad » de Yasmina Khadra.

Saïd Boutadjine, le modérateur de la rencontre, a déclaré que “ toute traduction est une approche car celle-ci ne pourra pas être exacte“. Pour sa part, l'écrivain et l'éditeur camerounais, François Nkeme , a soulevé les problèmes de la traduction en Afrique, en général, et au Cameroun en particulier.

L'intervenant a , également , souligné que “ Le paysage éditorial camerounais est très jeunes car le pays a été colonisé par plusieurs pays , entre autres, la France et l'Allemagne “ , a-t-il dit , avant de poursuivre “ Le livre en Afrique ne circule pas , ce qui fait que la traduction reste toujours limitée“.

Pour sa part aussi, June Dahy , Directrice du département de la langue arabe à l'université de Copenhague ( Danemark) , a fait remarquer que la traduction des ouvrages de l'arabe au danois est très limitée. En effet, le nombre des livres traduits , selon l'oratrice, peuvent être comptés sur les doigts d'une seule main. En outre, le nombre des exemplaires traduits ne dépasse pas les 1500 , exception faite pour l'ouvrage d'Amara Yakoubène qui a dépassé les 60 000 exemplaires , a-t-elle dit.








S.D
Journal Le Courrier d'Algérie
 
 
 
 
 
 
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