Sila 2010 Hommage a bentobal sila 2010
 
 
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salon du livre

Le Guyanais Léon-Gontran Damas est moins connu que Aimé Césaire ou Léopold Sédar Senghor. Pourtant,
il est l’un des fondateurs du mouvement de la négritude.
Le critique littéraire congolais Boniface Mongo-Mboussa lui a rendu hommage samedi au quinzième Salon international du livre d’Alger (Sila) qui se tient jusqu’au 6 novembre 2010 à l’esplanade du complexe sportif Mohamed Boudiaf.

«Sans Damas, la négritude n’aurait pas existé», a-t-il dit lors d’une conférence au stand de l’Esprit Panaf (Festival culturel panafricain). Il a rappelé que Damas, qui est décédé en 1978, a été parmi les premiers à avoir publié un recueil de poèmes, Pigments en 1937.  

«Un recueil dont les thèmes préfigurent déjà le Cahier d’un retour au pays natal de Aimé Césaire. Damas fut aussi le premier à concocter en 1947, avant Senghor, une anthologie des poètes d’expression française», a indiqué Boniface Mongo-Mboussa (lire dans nos prochaines éditions une longue interview avec ce co-rédacteur en chef de la revue Africultures). Boniface Mongo-Mboussa a contribué avec huit autres auteurs à la revue  L’Afrique parle livres parue à la faveur du Sila.

«On a demandé à ces auteurs de choisir une figure, un aîné, pour rétablir la chaîne de transmission. Il faut dire que nous, Algériens, on ne connaît pas grand-chose de la littérature africaine, encore moins des pères fondateurs de cette littérature», nous a expliqué Samia Zennadi, responsable du département Afrique du Sila.  Elle a précisé que chaque jour à 15h, il y a un débat au pavillon Panaf. Aujourd’hui, le Camerounais Eugène Ebodé parlera de Jacques Rabemananjara,  Le porteur de rameaux d’or. «Il est important de restituer les aînés dans leur contexte historique et revenir sur leur parcours», a-t-elle ajouté.

Elle a évoqué la publication, grâce à l’Alliance des éditeurs indépendants, de L’Afrique au secours de l’Afrique de Sanou Mbaye, ancien fonctionnaire de la Banque africaine de développement (BAD).  Selon cet économiste, la solution des problèmes africains se trouve dans le continent dans la mesure où «les  enfermements nationalistes» seront dépassés. La question palestinienne est toujours présente dans la démarche éditoriale de Media Plus.  La maison d’édition de Yacine Hanachi vient de publier les chroniques du journaliste franco-algérien Karim Lebhour, Jours tranquilles à Gaza, préfacées par le diplomate Stéphane Hessel. «Nous avons également publié Constantine et sa région vues du ciel de Yann Arthus Bertrand.

C’est la première fois que cet reporter-photographe signe un contrat avec un éditeur algérien. Nous avons également réédité L’histoire de Constantine sous la domination turque d’ Eugène Vayssettes», nous a déclaré Yacine Hanachi. Outre les nouvelles de Abdelwahab Boumaza, Media Plus a également publié le dernier essai d’Alain Gresh,  De qui la Palestine est-elle le nom, paru en France début octobre. «Pourquoi la Palestine suscite-t-elle de si furieuses polémiques ? Pourquoi ce conflit autour d’un territoire qui a perdu son importance stratégique et qui ne contient pas une goutte de pétrole, soulève-t-il de si dévastatrices passions ?», s’interroge Alain Gresh, directeur–adjoint du Monde diplomatique. Aux éditions Alpha, Hamid Grine vient de publier Un parfum d’absinthe.

«C’est le roman de Nabil, un Algérien de 50 ans qui a perdu un père qu’il n’aimait pas. Un père khemass qui maltraitait sa mère pour se venger d’une femme d’une classe supérieure.  La lutte de classes à l’intérieur d’une même famille», nous raconte l’auteur en marge d’une vente dédicace. D’une certaine manière, Hamid Grine évoque Albert Camus. Rachid Mokhtari est, lui, revenu dans Tahar Djaout, un écrivain pérenne, paru aux éditions Chihab, sur l’auteur des Vigiles. «Il s’agit d’une relecture des romans de Tahar Djaout. C’est une vision globale de son œuvre romanesque de  L’exproprié jusqu’au  Dernier été de la raison, nous a-t-il précisé.  

Le philosophe marocain Mohamed Mesbahi a, lui, dans une conférence, évoqué «La femme et la féminité chez Ibn Arabi». Le métaphysicien andalou  Ibn Arabi, dont l’œuvre majeure fut Les Illuminations de La Mecque, a marqué l’histoire du soufisme. Mohamed Mesbahi est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Problématique de l’intellect chez Ibn Rushd et  L’autre aspect d’Averroès
Boniface 15 eme sila

Boniface sila 2010

Fayçal Métaoui
Journal El Watan
 
 
 
 
 
 
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