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La traduction, sauvegarde de l’œuvre algérienne
La mémorable journée du 1er Novembre  a drainé malgré une météo capricieuse des foules de visiteurs agglutinés autour des pavillons B et C mitoyens de quelques mètres, à l’occasion de l’hommage rendu par Réda Malek à Lakhdar Bentobbal et de la table ronde  qui avait pour thème « Fonds éditorial : Préservation et pérennité ». En nous rendons au pavillon C, nous avons pu constater la présence d’une assistance nombreuse de professionnels du livre, des écrivains et autres journalistes.

Le débat dans une atmosphère conviviale était animé par Hamid Nacer Khodja aux côtés de Abdelkader Djémai , journaliste prestigieux des pages culturelles de bien des organes de presse, dont celles d’El Moudjahid, qui nous revient après dix sept ans d’absence de France à la faveur de ce Sila, de Waciny Laradj docteur en Lettres arabes et de Akli Tadjer un écrivain prolifique d’outre-mer.

Les intervenants ont axé surtout leurs propos sur la nécessité de sauvegarder et de rendre pérenne les œuvres produites ici ou là par des auteurs algériens et qui peuvent constituer aujourd’hui tout un fonds éditorial qui gagnerait à être renforcer par le biais de la traduction simultanée  en langue française et arabe «  Il y a un effort certain- dira H.Nacer Khodja- en Algérie dans la traduction du roman édité en langue française et traduit en langue arabe.
C’est ce qu’ont fait les éditions Marsa en 2002 avec la traduction que je leur ai donné du roman « Les amants désunis » de Anouar Benmalek, il y a bien sûr d’autres projets de traduction avec les romans de Malika Mokkadem sans compter tout le travail initié par les éditions Barzakh  avec les livres de Maissa Bey. »
Ainsi , le Ministère de la Culture aurait travaillé en étroite collaboration avec l’Institut Supérieur de la Traduction d’Alger pour la traduction de 120 titres dont des romans, des essais et des ouvrages d’histoire à l’occasion de « Alger, capitale de la culture arabe » ainsi qu’une dizaine d’ouvrages traduits de la langue Tamazight vers l’arabe.

Les éditions Sédia qui se sont elles aussi inscrites dans ce projet, elles ont traduits les romans de Yasmina Khadra et de Boualem Salsal avec une co-production algéro-libanaise spécialisée dans l’édition et la diffusion dans le monde arabe. Notre intervenant mentionnera qu’une véritable stratégie de la traduction  doit se faire dans les deux sens : Des écrivains en langue arabe devraient eux aussi être traduits de l’arabe vers le français afin d’élargir le champ éditorial et la circulation d’une œuvre : « Nous voulons trouver une issue à la traduction des œuvres et établir une passerelle entre la littérature arabophone et francophone pour qu’il n’y ait plus de clivage. Nous souhaiterions lire les roman de A. Djémai et A. Tadjer en langue arabe » a-t-il ajouté.

La table ronde terminée, un débat s’en est suivi avec notamment l’intervention de Hocine Mézali sur la question de la censure dans la traduction des œuvres. Le modérateur de cette conférence répondra que  lors de la manifestation  « Alger, Capitale de la culture arabe » plus de 300 titres ont été traduits et que les organisateurs n’avaient pas trouvé assez de traducteurs .Waciny Laradj répondant à une question sur la contrefaçon et sur la tenue du SILA, dira au sujet de cette 15ee édition du salon «  Il y a des gens invisibles qui font de leur mieux pour que ce salon se tienne dans les meilleures conditions  et pour ce qui est de la contrefaçon dans l’édition des livres « elle engendre la médiocrité du goût » .
A.Djémai et A. Tadjer se sont quant à eux félicités d’être parmi le public algérien mais ont cependant déploré que leurs livres édités  en France et bénéficiant d’une large couverture médiatique ne puissent parvenir à leur lectorat d’origine .

On notera enfin comme annoncé précédemment par La Ministre de la Culture que le « Centre National du livre » nouvellement crée aura pour directeur responsable Hassen Bendif. Ce dernier nous dira qu’un des projets du C.N.L est justement de trouver un axe de travail avec une équipe performante pour la mise en place d’une politique appropriée de la traduction.
sila table ronde

sila 2010











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